Idées de voyages et de balades

Idées de voyages et de balades

Alpes Mancelles (72 & 61)

 

A la découverte des Alpes Mancelles :

 

 

Château de Sillé (72):

 

La forteresse date du XI è Siècle, elle est dévastée par les Anglais en 1434. Antoine de Beauvau la redresse de 1466 à 1489, il conserve les quatre tours à mâchicoulis dont celle dressée sur le roc aux meurtrières à feu croisé avec son écu.

 

 

Collégiale Notre Dame de l’Assomption :

 

Ancienne chapelle seigneuriale des barons de Sillé, elle fut construite au XI è et remaniée au XIII è, XIV è et XV è siècle. L’entrée de la crypte et le porche sud datent de la première construction romane, s’ouvrant sous une imposante tour élevée au XIX è siècle et le portail du XIII è présente un décor sculpté.

 

 

 

La croix d’Anjou :

 

Cette croix est arrivée en Anjou en 1244, apportée par le Chevalier de l’Ordre de Malte, le gentilhomme Tourangeau Jean d’Alluye revenant d’une croisade. S’étant tout spécialement signalé au cours de combats pour permettre aux chrétiens de conserver l’île de Crète, l’évêque Thomas lui fit don de sa relique, insigne de la vraie croix.

 

Le Roi René épousa Isabelle de Lorraine, la croix devint l’emblème de cette province. C’est ainsi que la croix d’Anjou est devenue la croix de Lorraine, connu de tous.

 

 

 

Fresnay sur Sarthe (72):

 

L’origine de Fresnay remonte à l’époque gallo-romaine.

 

Sa situation sur une colline dominant la Sarthe et sa vallée en fait un remarquable point défensif.

 

 

Les premières fortifications datent du IX è siècle, érigées sur un rocher qui servira de point de base pour la ville fortifiée en 869 afin de se protéger des invasions Normandes.

 

Charles le Chauve autorise la construction de châteaux forts sur toutes les terres gouvernées par, des comtes et des vicomtes.

 

 

Elle s’appellera  Fresnay le Vicomte jusqu’à la révolution de 1790 pour devenir Fresnay sur Sarthe.

 

 

 

Guillaume le Conquérant s’en empare pour la première fois en 1063, puis en 1073.

 

La ville retrouve un semblant de calme au XIII è Siècle mais, la guerre de cent ans donne de l’importance au château en particulier, au capitaine Ambroise de Loré.

 

 

La paix sera troublée pendant les guerres de religion qui se succèdent de 1560 à 1580. Le besoin de matériaux pour la construction de maisons feront que l’on utilisera les pierres des murailles au XVII è et XVIII è Siècle.

 

 

 

St Cénéri de Gerei (61):

 

En 620, Céneri naît à Spolète en Ombrie. Il part accompagné de son frère Cénerède pour Rome au service du pape, ils entrent dans l’ordre des bénédictins.

 

 

Quelques années plus tard, les deux frères partent vers l’ouest, franchissent les Alpes et arrivent dans le diocèse du Mans à Saulges.  Céneri accompagné par son disciple, poursuit sa route sans son  frère, épuisé se trouvant au bord de la rivière (la Sarthe) contournant un promontoire rocheux, s’y installe en faisant construire une hutte.

 

 

 

Une communauté de bénédictins sera fondée sur cet emplacement et une église en bois sera construite en 670 au sommet du promontoire rocheux. A sa mort, le nom du fondateur sera donné à l’église, en lui décernant le titre de Saint.

 

 

Les invasions normandes dès le VIII è siècle fond des ravages dans la région, brûlants l’église et l’abbatiale en 903. L’église de style romane fut reconstruite par la famille Giroie de 1089 à 1125, sur l’emplacement de l’ancienne. On y retrouve des sarcophages Mérovingiens du XIII è au X è siècle.

 

La nef et le clocher seront construits au XII è, des aménagements seront entrepris au XIV è, ouverture de fenêtres dans le style gothique, aujourd’hui, seule la nef possède les fenêtres en style romane. A l’intérieur, les murs de la nef et du chœur, sont recouverts de fresques murales allant du XII è au XV è siècle.

 

 

Un château fort sera construit vers 1040, le château subira de nombreux sièges pendant la période qui oppose les Giroie aux Bellème Duc de Normandie.

 

 

La guerre de cent ans qui débute en 1346 apportera de nouveaux combats et St Céneri tombera aux mains des Anglais en 1417. Fidèle au Roi de France, le gentilhomme et capitaine Ambroise de Loré, fera campagne pour repousser les Anglais de la province d’Alençon.

Son lieutenant, Jean Armange reprend St Céneri aux Anglais en 1429, mais le château sera de nouveau assiégé par les Anglais de 1430 à 1433 avant d’être complètement détruit en 1434 par les Anglais.

 

L’église est classée Monument Historique et le village est classé dans les plus beaux villages de France.

 

Ste Suzanne (53):

 

Cité médiévale.

 

 

 

La cité médiévale est perchée sur un promontoire escarpée, en contrebas, l’Erve coule paisiblement.

On retrouve de nombreuses traces de présence humaine depuis l’époque Néolithique.

 

 

Les Normands, sous la conduite de Guillaume le Conquérant, veulent s’emparer de la cité de 1083 à 1087 pour accroître leur domination, le camp de Beugy, fut construit pour le besoin du siège de la cité.

Cette région était extrêmement convoitée par les Anglais, la vie de la  cité sera troublée par la guerre de cent.

 

 

En 1425, le capitaine Ambroise de Loré  ne peut conserver Ste Suzanne qui tombe aux troupes Anglaise conduites par le Comte de Salisbury imposant leur présence jusqu’en 1439 ou le Sire de Bueil reprend la cité en repoussant les Anglais.

 

 

Les remparts et le donjon du XI è siècle à l’architecture romane témoignent des combats. Le corps de logis actuel fut construit à partir de 1608, sous la conduite de Fouquet de la Varenne surintendant général des postes de Louis IV.

 

Asnières sur Vègre (72):

 

Fondée au V è siècle, la paroisse d’Asnières est l’une des plus ancienne du Maine.

 

Les vestiges témoignent de l’activité humaine depuis le Paléolithique le long de la Vègre. Les terres d’Asnières appartiennent depuis le XI è aux chanoines du chapitre Cathédral du Mans, devenant propriétaires de l’église au XI è, ceux-ci  en feront peindre la nef, puis le chœur jusqu’au XVI è siècle.

 

 

La nef romane de l’église St Hilaire date du XI siècle, elle est la plus ancienne construction du village. Le portail sud du XII, unit le grès roussard du Maine et le calcaire de l’Anjou. La tour clocher est coiffée d’un toit en bâtière, le cœur gothique date du XIV siècle. De remarquables peintures murales du XII è au XV è recouvrent les murs intérieurs.

 

 

Le lavoir ou la fontaine St Albric est placé sous l’invocation de Saint Albric évêque du Mans au IX è Siècle.

 

 

 

Ci-dessous, la cour.

 

 



24/01/2011
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